Vous trouverez ici des liens, les solutions aux jeux, et quelques dessins préparatoires pour la BD sur le Pléistocène parc.
 
 

 

 
 

Bison bison
Bison bonasus

 

Le bison d‘Amérique a failli s’éteindre à la fin du XIX°. Aujourd’hui on l’élève pour sa viande aux Etats-Unis et au Canada. Seuls quelques milliers d’individus vivent encore à l’état sauvage dans des réserves naturelles.
Le bison d’Europe était très courant jusqu’au Moyen Age. Ses populations sauvages ayant été éradiquées après la seconde guerre mondiale, il est aujourd’hui réintroduit à partir de souches élevées en captivité.
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Le plus grand des cervidés contemporains. L’élan vivait en Europe jusqu’au IX° siècle. Il fut exterminé pour sa viande. Il en subsiste en Amérique (orignal), confiné dans les régions circumpolaires. Les Iakoutes de Sibérie les avaient domestiqués pour leur lait et comme monture. La Russie interdit cette pratique car l’élan courait plus vite que les chevaux de la police.
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Alces alces

Ovibos moschatus

 

Contrairement aux apparences, le bœuf musqué est un caprin, et non un bovidé. Presque éteint à cause de la chasse, sa population est estimée à 75 000 têtes. Il fait l’objet de plusieurs programmes de réintroduction.
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Découvert par Przewalski en 1879, ce cheval sauvage qu’on croyait disparu a fait l’objet d’une chasse intensive destinée à peupler les zoos du monde entier. Pour capturer un cheval vivant il fallait en tuer une dizaine. L’espèce a fini par s’éteindre à l’état sauvage en 1969.
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Equus przewalski

Saïga tatarica

 

L’antilope européenne habitait autrefois les mêmes régions montagneuses que le chamois. Elle n’occupe plus que la steppe herbeuse d’Asie centrale. Ses cornes, qui auraient les mêmes propriétés que celles du rhinocéros dans la pharmacopée chinoise, en font la proie des braconniers.
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Le yak sauvage est plus massif que son cousin domestique. Il ne se rencontre plus que sur les plateaux inaccessibles à l’homme aux confins du Tibet. Environ 15 000 spécimens.
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Bos grunniens
mutus przewalski

Rangifer tarandus

 

On trouve des rennes sur les peintures pariétales de la grotte Chauvet. Les régions qu’il occupe sont généralement dépourvues de matériaux de construction. Ainsi les hommes qui partagèrent son habitat surent le domestiquer et l’exploiter jusqu'à l’os, qui servait à fabriquer outils et huttes. L’animal ne semble pas menacé, mais il est très emblématique de la fin du pléistocène, que les archéo-paléontologues désignent parfois encore comme « l’âge du renne ».
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Autrefois très répandue dans tout l’hémisphère nord, l’espèce fut exterminée dans la seconde moitié du XIX° siècle. En Europe comme en Amérique, les gouvernements offraient une prime pour chaque cadavre.  
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Lupus canis

Ursus arctos

 

Cent vingt mille ours bruns vivent en Russie. Leur habitat n’a cessé de se réduire depuis la Rome antique. Il font aujourd’hui l’objet de tentatives de réintroduction, notamment dans les Pyrénées, ce qui provoque, comme pour le loup,  des polémiques.
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Le lynx boréal occupait toute l’Europe. Bien que moins intensivement chassé que le loup ou l’ours, mais plus sensible à la modification de son environnement par l’homme, il disparut plus vite. Il souffrit aussi de la myxomatose, qui décima le lapin, son principal aliment.  
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Lynx lynx

Panthera tigris altaica

 

A l’état sauvage, il ne reste pas plus de quatre cents tigres de Sibérie. On les trouve en Russie, en Chine septentrionale et en Corée du Nord. Beaucoup de parties de son corps sont l’objet de spéculations, de la beauté de sa fourrure qui se vend autour de 10 000 euros, aux vertus médicinales de ses organes et ses ossements. Bien que faisant l’objet de nombreux programmes de protection, ce grand félin semble condamné à très courte échéance.
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Coelodonta antiquitalis

Le rhinocéros laineux est l’une des espèces les mieux connues de la dernière glaciation. On en a trouvé des spécimens congelés avec cornes, poils, chair et os dans le pergélisol sibérien. L’animal, très spécialisé, n’a pas colonisé d’autres régions comme le firent les mammouths ou les bisons. Sa population fluctue au fil des variations climatiques. Ayant connu son apogée au plus fort de la période glaciaire il y a trente mille ans, il s’éteint en Sibérie occidentale vers – 8000.
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1984 - l’idée était encore une plaisanterie, un poisson d’avril, un canular scientifique. C’est Diana Ben-Aaron, dans la revue technologique du MIT qui annonce que le mammouth est revenu grâce à l’hybridation avec un éléphant. L’élémouth était né dans le cerveau des ingénieurs en génétique du monde entier.

1989 - le professeur Sergueï A. Zimov s’installe dans une réserve de 160km2 de steppe et forêt sibérienne dans le but de recréer l’écosystème du Pléistocène. On y trouvera des bisons, des élans, des yachs, des antilopes saïga, des bœufs musqués, des rennes, des chevaux de Przewalski, des loups, des ourses, des lynx, des tigres de Sibérie. Mais le professeur A. Zimov compte bien y réintroduire le Mammuthus Primigenius.

1990 – plusieurs projets de « zoo congelé » font leur apparition, aux USA, au Japon et en Afrique du Sud. On y conserve du sperme et divers cellules afin de remplacer les espèces disparues par des clones élevés en laboratoire.

1992 – on découvre dans les alpes un homme congelé depuis 5000 ans. Dans la même veine, en 1997 Svante Pääbo déclare pouvoir cloner un Néandertalien à partir d’un fémur droit qu’il aurait en sa possession.

1996 - le clonage n’est plus de la science fiction. Dolly est née et au Japon, le biologiste Kazufumi Goto et le généticien Akira Iritani partent à la recherche de l’ADN du géant laineux.

1997 - le chasseur dolgane Kostia Jarkov rapporte à l’expédition de Bernard Buigues un magnifique spécimen mâle, congelé à l’âge de 47 ans il y a 20380 ans. Le mammouth est connu sous le nom de « Jarkov » ou « Zharkov » et réside à -15°C dans le congélateur d’un laboratoire russe. Les scientifiques du monde entier viennent en couper des petits morceaux afin de décoder son précieux ADN.

1999 – les scientifiques de l’université Mahidol de Bangkok veulent ramener à la vie grâce au clonage un grand éléphant blanc mythique ayant appartenu au roi Rama III il y a une centaine d’années.

2008 – selon la revue Nature (20 nov 2008) 3,3 milliards de paires de base ADN de mammouth auraient été décodées, soit environ 70% de son génome.

2008 - l’équipe du professeur Teruhiko Wakayama réussit à cloner une souris congelée depuis 16 ans dans des conditions similaires à celles du permafrost (soit -20°C)

2009 – Une autre équipe de savants japonais parvient à cloner 4 fois un bœuf de Kobé primé pour sa viande et décédé depuis 13 ans. Le premier spécimen date en fait de 2007, mais aucun n’était viable jusqu'à maintenant. L’idée est de pouvoir goûter cette viande savoureusement persillée dans n’importe quel supermarché…


 
 


 

 

Localisation du Parc

en français:
Sergey Zimov, spécialiste des pergélisols
Et si les mammouths revenaient pour sauver la planète ? (.pdf)
Au temps des mammouths
La biodiversité mammalienne au pléistocène supèrieur (.pdf)
Les Iakoutes : de la taïga domestiquée à la géopolitique du mammouth

 

en anglais :
Fiche wikipédia, Pleistocene Park
The Elephant, Its Ancestry and Its Prehistoric Legacy
Mice cloned after 16-yr freeze - Mammoths next ?
Pleistocene park and human cloning both appear to be possible
Pleistocene Park could solve mystery of mammoth's extinction

 

 

 

 
 

 

digestion bruegel

 

Leonard de Vinci
La dame à l'hermine
c.1490
Huile sur bois
54 x 39 cm
Musée Czartoryski

Bruegel l'Ancien
Chasseurs dans la neige
1569
Huile sur toile
117 x 162 cm
Kunsthistorisches Museum
(peinture représentative du petit âge glaciaire)

 

digestion bruegel


Seurat
Le cirque
1891
Huile sur toile
180 x 148 cm

digestion

Salvador Dali
La Tentation de St Antoine
1946
Huile sur toile
Musée des Beaux-Arts de Bruxelles
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digestion bruegel

 

Andy Warhol
32 Campbell's Soup can
1962
32 sérigraphies sur toile
de 51x49 cm chacune
MOMA